Côme Rahmani
Je suis Côme Rahmani, je travaille dans l’équipe intégration de Rampar.
En quelques mots, quel a été ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?
Rampar est ma deuxième entreprise (sans compter Majj qui a été intégrée dans Rampar). Ma première expérience professionnelle a été dans une structure encore plus petite que Majj où je faisais déjà de l’intégration mais plus orientée réseau et moins sécurité. J’ai rencontré Benoit de Majj (NDLR : Benoit Vérove, Directeur Associé de Rampar) sur une mission alors que je démissionnais de mon ancienne entreprise et c’est comme ça que je suis arrivé à Majj et donc Rampar.
Quelles sont tes missions ? Raconte-nous une journée type.
Le principe de l’intégration c’est qu’il n’y a pas de journée type. Les missions sont toutes différentes, même si bien sûr un certain nombre d’éléments reviennent régulièrement.
Les missions consistent en général à ajouter « quelque chose » dans une infrastructure réseau client. Le « quelque chose » peut être une fonction sur un équipement qui est déjà en production chez le client, ou un nouvel équipement qui fera une nouvelle fonction ou remplacera un autre équipement assurant déjà cette fonction. Ces fonctions tournent en général autour de la sécurité (Firewall, IPS, VPN …).
A cela s’ajoute un tout petit peu de run chez certains clients et du dépannage/debug dans ce qui s’assimile à du support niveau 3.
Toutes ces missions peuvent être mélangées au sein d’un gros projet longue durée chez un client ou être très indépendantes et ponctuelles.
J’ai aussi un rôle d’expertise en interne sur la technologie Check Point et je réponds régulièrement à des questions de collègues ou je les aide dans leurs missions sur cette technologie.
Dans tous les cas, la démarche consiste à :
- Comprendre le besoin,
- Comprendre l’existant,
- Obtenir les informations nécessaires pour soit intégrer correctement la nouvelle fonction, soit trouver le problème dans le cas d’un dépannage,
- Planifier avec le client les opérations nécessaires pour mener à bien la mission
- Exécuter les opérations techniques.
Quelle est ta plus grande fierté dans ton travail ?
Quand le client me dit que ça fait 3 semaines qu’il a un problème qu’il n’arrive pas à résoudre et que je le règle en 10 minutes.
Blague à part (c’est arrivé), j’aime bien quand les choses marchent comme prévu, donc quand le client a une demande et que toute la chaine d’action entre la compréhension du besoin et la réalisation des opérations se passe bien et que le client est content (et appelle mon chef pour le dire !!) alors c’est que j’ai fait du bon boulot.
Qu'est-ce qui te plaît le plus en tant qu'intégrateur ?
Découvrir des environnements client très uniques et particuliers et finir la mission avec un réseau qui marche mieux que quand j’ai commencé.
Le côté humain est aussi assez intéressant. Beaucoup de clients n’osent pas intervenir sur leur propre réseau de peur de tout casser. Les guider et les aider à devenir autonomes sur des tâches simples est assez intéressant et cela les amène parfois à envisager des projets plus importants quand ils ont gagné en confiance.
Une anecdote à nous raconter ?
Un de nos clients chez qui nous faisons maintenant de la production a commencé à faire appel à nous pour un audit de son architecture Firewall Check Point de datacenter.
En général, les audits servent à pointer les insuffisances mais aussi les bonnes choses. Dans son cas, tout était catastrophique. Mon rapport d’audit a donc été au vitriol, et étonnement le client a été ravi.
En fait, il s’avère qu’il détestait cette architecture qui lui posait un grand nombre de problèmes, même si elle n’était que partiellement en production. Et mon rapport d’audit a été utilisé pour justifier le fait de refondre complètement l’architecture. Projet que nous avons mené avec eux.
La nouvelle architecture tourne très bien et est infogérée par notre équipe de run.
Depuis, ils ont monté une deuxième architecture en parallèle et envisagent de nous confier le reste de leur parc de Check Point.
Il faut en général y mettre les formes et surtout bien justifier, mais l’honnêteté même un peu brutale, ça paye souvent.
Si Rampar pouvait se résumer en un jeu vidéo, lequel serait-il ?
Si Rampar pouvait se comparer à un jeu vidéo ce serait Elden Ring.
On arrive avec un set de compétences, on bute sur des sujets hardcore, on s’acharne, on gagne ce qu’il nous manquait pour passer la mission, et quand on a réussi on recommence avec la mission suivante. La grosse différence c’est qu’on n’est pas tout seul pour le faire.
Pourquoi recommanderais-tu Rampar ?
C’est une structure pas très grande et impersonnelle mais suffisamment grosse pour avoir de quoi trouver sa place. Et cela, quel que soit son profil ! Le management est à l’écoute et je peux me concentrer sur ce que j’aime faire : bricoler le réseau des clients.
Et il s’avère que je fais exactement le boulot que je veux faire.
Un dernier mot pour les futurs collaborateurs ?
Un bon ingénieur est toujours flemmard, et la meilleure solution pour en faire le moins possible c’est de faire bien du premier coup.
